C'est dans un « esprit positif » que Marc Bovicelli, membre de l'association des commerçants de Cagnes-Grand Centre, s'inquiète de cette collusion de
dates.
Ne pas concurrencer Isola, Roure, Valdeblore...
L'ancien président de l'association des commerçants Cagnes Grand-centre explique sa démarche : « J'ai à coeur de signaler certaines erreurs pour qu'elles
soient rectifiées. Car, c'est tout de même important. Cette fête de la Châtaigne est la deuxième grande manifestation cagnoise après les Médiévales qui ont été
supprimées... »
A cela, Marie-Ange Riger, adjointe au maire déléguée au Tourisme, répond :
« Traditionnellement, nous mettons la fête de la Châtaigne après les fêtes de l'arrière-pays.
« Celles des communes avec lesquelles nous travaillons comme Roure, Valdeblore, Isola et Saint-Etienne-de-Tinée... Cette dernière a organisé sa fête de la
Châtaigne le week-end dernier. Choisir une date plus avancée dans l'hiver était imprudent... »
Patrick Bauer, l'organisateur du Palais gourmand depuis 1992, avoue, lui, ne pas comprendre le problème :
« Non seulement, les deux manifestations ne vont pas se concurrencer, mais bien au contraire, cette coïncidence de dates leur sera tout à fait bénéfique.
»
Et de bien préciser :
« Notre salon amène énormément de monde. C'est, chaque année, plus de 40 000 visiteurs. Tous ces gens ne seraient pas forcément venus à la fête de la Châtaigne
et n'en n'auraient même pas eu connaissance.
Là, les 40 000 visiteurs verront les affiches de cette fête chez nous dès le mercredi. Un de nos exposants ne manquera pas de faire de la publicité pour elle... »
Et Patrick Bauer conclut : « Ce sera pour les deux manifestations une édition exceptionnelle qui va faire de Cagnes une ville gourmande