M.D.
Long, froid et pluvieux, l'hiver 2009/2010 restera celui de la renaissance pour nombre d'établissements d'hôtellerie ou de restauration en terre vençoise. De quoi donner à la cité des arts des arguments supplémentaires pour des séjours touristiques plus confortables et attractifs, donc, espérons-le, plus longs...
Une destination pouvant loger et nourrir les visiteurs dans de bonnes conditions ne reste jamais très longtemps inaperçue, surtout à l'heure de la Toile informatique.
À tout seigneur tout honneur : le prestigieux restaurant du chef deux étoiles Yannick Franques, au Château Saint-Martin, route du col de Vence, s'est doté, pour quelque 700 000 e de cuisines top niveau de 250 m2. C'est qu'il faut de la place : un chef, trois sous-chefs, quinze cuisiniers, un chef pâtissier en la personne de Jean-Michel Manière, trois pâtissiers, un boulanger et cinq plongeurs y travaillent au quotidien. Avec ce nouvel outil ultra-performant concocté par la société ECHR, la table n'a plus aucune limite pour tutoyer la cuisine des anges.
Des hôtels plus confortables
Moins étoilé, mais jouissant lui aussi d'une belle réputation, l'hôtel et Spa de luxe étoiles « Cantemerle », 258 chemin Cantemerle, a profité de la pause hivernale pour relooker totalement quelque dix-sept Duplex, dans un style alliant modernité et style provençal. Côté restauration, la « Table du Cantemerle » confiée au chef Jérôme Heraud s'est dotée d'un nouveau mobilier de style provençal Les Olivades.
L'hôtel trois étoiles « Miramar », plateau Saint-Michel, s'est surtout attaché à la rénovation de l'extérieur (façade et volets), sans négliger pour autant l'amélioration du confort des chambres.
L'hôtel de la « Victoire », place du Grand-Jardin, qui a obtenu sa deuxième étoile, a quant à lui remplacé son système de chauffage et rénové l'ensemble de ses chambres, soit une quinzaine, literie comprise. Toutes les nouvelles normes sécurité (lire par ailleurs) ont également été respectées à la lettre à l'occasion d'un important chantier. L'établissement est paré au moins pour les quinze années à venir.
La contribution du plan FISAC au nouvel élan
Côté restauration, l'effort principal est à rechercher du côté de la cité historique, à l'enseigne de « La Litote », rue de l'Évêché. Le patron, Stéphane Furlan, a profité d'une aide apportée dans le cadre du plan FISAC - 40 % de la facture pris en charge par le plan - pour repenser l'aspect extérieur du restaurant. Les cuisines ont également été rééquipées. L'investissement global représente pour ce jeune chef un effort non négligeable, de l'ordre de 70 000 e.
Ce renouveau du restaurant de la rue de l'Évêché peut être considéré comme symbolique. Sur le plan de la gastronomie, la destination vençoise devient petit à petit l'un des plus cotées dans le département. Un atout réel pour le développement général de la cité. Sans parler de la chance qu'ont les Vençois d'avoir un tel niveau de choix.