Le projet tracé du futur TGV Paris-Nice semble définitivement adopté.
Au lieu de désservir les agglomérations nécessiteuses d'une liaison ferroviaire rapide avec la capitale, il traverse le coeur de la Provence et de l'ancien comté de Nice, menaçant directement l'une des seule activités agricoles qui tienne encore la route dans la région avec le maraichage : le vignoble.
En effet, les vignobles se verront littéralement scinder en deux, ou disparaîtront complètement, préjudice colossal que les dédommagements et replantations ne suffiront pas à compenser. Retrouver un sol de qualité ne se fait pas comme ça, surtout près de chez soi. De plus, une vigne nouvelle ne donne du raisin qu'au bout de trois années en moyenne, qualitativemement moins "rentable" qu'une vigne de 10, 20 ou 50 ans. Et quid des pertes de récoltes pendant les années de vaches maigres ?
Par ailleurs, l'augmentation des risques d'incendies, la dépréciation du foncier, l'épuisement des nappes phréatiques, la disparition d'espèces animales et végétales protégées et une consommation d'énergie non négligeable (1% de la consommation d'électricité du Var et des Alpes-Maritimes) constituent autant de facteurs d'aggravation de l'environnement.
Je rappelle tout de même que, dans la sixième circonscription des Alpes-Maritimes comme dans tout l'intérieur de la PACA, l'électorat est très sensible à la préservation de son environnement et des produits de son terroir.
C'est tout de même paradoxal que l'on nous impose la réintroduction du loup dans les Alpes-Maritimes, plutôt que celle des moutons, tandis les bureaucrates irresponsables de Paris-sans parler de ceux de Bruxelles-, font si peu de cas d'exigences environnementales de base.
J 'y vois malheureusement une collusion des tenants d'une idéologie écologiste "hors sol" bien représentés à Bruxelles et des lobbies techno-politiciens visant peut-être en froid avec les élus des communes du littoral!
Ma vision de l'environnement se situe précisément à l'inverse: loin de s'opposer à l'activité humaine, la défense de l'environnement passe par la promotion des activités et productions du terroir qui permettent d'entretenir un tissu social et économique dans les zones rurales en rejetant l'alternative "terrains vierges de type Natura 2000 (comme tend à le devenir le parc du Mercantour et ses environ)/ zones sururbanisées livrées aux touristes, immigrés et retraités du monde entier comme tend à le devenir la Riviera.
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