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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 10:54
                         Après un premier semestre 2009 plutôt morose, s'expliquant en partie par la crise économique internationale et à la chute des exportations, ce qui devrait inciter à encourager la consommation française-il faut penser au "french paradox"-, les vins de Provence semblent reprendre du poil de la bête depuis cet été.


Bien sûr, les conditions climatiques- printemps pluvieux puis été chaud et venteux- y ont largement contribué mais il ne faut pas oublier  la combativité des viticulteurs-combativité constructive dans la mesure où elle n'excluait pas la négociation en vue des élections européennes- qui a permis d'obtenir le maintien de l'interdiction du vin rosé de coupage.
Sans cette mobilisation, l'économie de la région en serait sévèrement affectée, tandis que la concurrence déloyale des vins espagnols-la fameuse "mescla" - et, maintenant des  vins turcs, auraient inéluctablement provoqué la faillite de nombre d'exploitations.


                        Pour ma part, je me suis aussi mobilisé pour la baisse de la TVA dans la restauration que la Commission de Bruxelles a longtemps empêché, conscient de l'opportunité qu'elle pourrait constituer pour l'économie locale.

Mais à l'heure où les consommateurs attendent légitimement sa transposition au niveau des prix proposés par les restaurateurs, il nous semble important de réclamer une de ses transpositions pratiques au niveau de la TVA appliquée sur les vins vendus en restauration.

Nous demandons au gouvernement Fillon de procéder à une baisse de la TVA  sur les vins vendus en restauration, afin que la baisse de la TVA dans la restauration comporte réellement tous les effets économiques légitimement attendus.

                      Il va sans dire que nous demandons aussi des mesures de garanties de crédit à l'exportation, considérant que, sous l'effet de la baisse du pouvoir d'achat et de dispositions législatives contraignantes, la viticulture provençale doit être davantage soutenue.

En effet, suite à l'effondrement de l'économie fondée sur l'élevage ovin-à l'exeption de la haute montagne où l'on réintroduit néanmoins le loup-, les viticulteurs ont un rôle structurant et équilibrant dans l'économie locale, développant d'ailleurs souvent d'autres pratiques agricoles-ne serait-ce qu'avec le jardin potager et la basse-cour-, ce que l'on ne constate pas nécessairement dans les vignobles plus cotés du Bordelais ou de Bourgogne.
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 16:43

Comme ils l’avaient promis l’an passé, les bénévoles de l’Organe de Sauvetage Ecologiste sont revenus à Carros pour poursuivre leur opération de nettoyage des flancs de montagne en bordure de la RD1

Dans une société où l’on stigmatise bien souvent l’individualisme et le manque d’investissement personnel pour des causes nobles, l’action menée par l’association OSE (Organe de Sauvetage Ecologiste) apparaît comme une magnifique bouffée d’oxygène. Depuis de nombreuses années, des bénévoles consacrent en effet de leur temps et de leur énergie pour nettoyer les forêts, les vallons et les sentiers.
Déjà présente à Carros en 2008, l’équipe placée sous la direction d’Edouard Feinstein était de retour pour poursuivre le travail entrepris l’an passé. « Notre mission est de descendre dans les vallons et de débarrasser la nature de toutes les pollutions urbaines générées par l’homme, explique Edouard Feinstein. Le chantier est d’envergure ! » Pour s’en persuader, il suffit de regarder les multiples déchets remontés par les bénévoles. Des tonnes de papiers et de journaux, des bouteilles, des canettes, des bidons, de la tôle… On s’aperçoit rapidement que certains font preuve d’un véritable manque de civisme et n’apportent aucun intérêt à la protection de la planète.
« Evacuer tous ces déchets, c’est bien entendu un geste important pour revaloriser notre environnement, précise Edouard Feinstein. Mais le nettoyage des vallons est également primordial dans le cadre de la sécurité incendie. »

« On manque de bras ! »

OSE est donc intervenu pendant trois demi-journées en bordure de la RD1, entre Carros et Le Broc, ainsi que sur un chemin forestier de la commune. Cette année, l’équipe était composée de 18 bénévoles, dont quelques locaux et une grande majorité venue de la région parisienne. Parmi eux, des jeunes Roms en mission d’insertion et un groupe de jeunes de banlieues en Ile-de-France.
« C’est bien de les voir s’investir, mais on manque de bras et de moyens », regrette Edouard Feinstein. Un manque de bras compensé par beaucoup de volonté et d’abnégation. Pour mémoire, l’an passé, OSE avait « débarrassé » la nature carrossoise de plus de 1,5 t de déchets !

 

Si l’association intervient bénévolement, elle ne peut fonctionner sans l’aide de partenaires financiers. Ainsi, pour le projet mené sur Carros et ses environs, OSE a reçu le soutien du Conseil Général des Alpes-Maritimes, du Conseil Régional Provence Alpes-Côte d’Azur et bien entendu de la ville de Carros. Lors du conseil municipal du mois de juillet, la collectivité a en effet voté une subvention exceptionnelle de 1 000 € pour accompagner le projet. En outre, la commune a fourni aux bénévoles sacs, gants, logistique et boissons pour se rafraîchir.
En revanche, Edouard Feinstein fustigeait le comportement de la communauté de communes des Coteaux d’Azur : « Pour des raisons de politique interne qui ne nous concernent pas, ils ont refusé de nous accorder l’aide financière sur laquelle ils s’étaient pourtant engagés l’année dernière. OSE est une association apolitique et entend bien le rester. Si les subventions sont moindres, ce sont souvent les conditions d’intervention de nos bénévoles qui en pâtissent. ».

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 14:46
Sophia Antipolis : menaces sur l'emploi à la rentrée
 : :

Cela fait quelques années déjà que la mondialisation s'est invitée à Sophia Antipolis, où 1400 entreprises travaillent dans l'innovation et le high-tech. Aujourd'hui, en raison de « la crise » et surtout de la stratégie boursière de grands groupes, ce secteur n'est plus à l'abri des coups de tabac. En témoignent les incertitudes pesant sur le devenir azuréen de sociétés comme Alcatel-Lucent, Schneider-Automation, Wipro ou Hewlett-Packard. Toutes mènent des restructurations pour lutter contre la concurrence et satisfaire les actionnaires. Avec une difficulté majeure : appartenant à des sociétés internationales, les décisions concernant leurs sites de Sophia ne sont pas prises ici mais à Paris, New York ou Bombay...

Alcatel-Lucent : 32 emplois menacés

Née de la fusion d'Alcatel et de Lucent en 2006, l'industriel franco-américain a annoncé à la mi-juillet la suppression de 850 postes environ sur 11 000 en France. A Sophia, il emploie 32 personnes dans la téléphonie mobile, le web 2.0 et la conception de serveurs Internet pour PME.

Le site azuréen est visé et pourrait même fermer, craignent les syndicats « avec transfert de ses activités en Inde ». Son personnel a observé une journée de grève le 28 juillet et donné rendez-vous en octobre pour un nouveau mouvement social, mené à l'échelle européenne cette fois, par l'ensemble des salariés du groupe.

Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, a rencontré courant juillet à Paris la direction d'Alcatel-Lucent. A cette occasion, le patron Philippe Camus a promis que son entreprise ne se livrera pas à des « délocalisations ».

Il a également assuré que les postes supprimés feront appel « aux départs volontaires », avec accompagnement social. On en est là. Mais les engagements pris par Alcatel-Lucent n'ont pas vraiment rassuré la " base " à Sophia qui est en train de créer une section syndicale. Des discussions sont prévues courant septembre avec la direction.

Déménagements aussi

Leader dans la gestion de l'énergie électrique, la société Schneider-Automation a annoncé la fermeture de son site de Sophia (380 salariés) en 2011.

Il sera transféré à Carros où l'entreprise est déjà présente (350 salariés). Mais ce déménagement va s'accompagner de la perte d'une centaine de postes.

Autre partant, le cabinet d'expertise comptable Ernst-Young (45 salariés) qui quittera la technopole fin 2009, à l'échéance de son bail de location de bureaux. Il s'installera dans Eco-Vallée, l'Opération d'intérêt national (OIN) s'ouvrant aux portes de Nice. Cette dernière devient donc de facto une concurrence pour Sophia.

Il y a cependant moindre mal puisque ces " délocalisations " se font à l'intérieur des Alpes-Maritimes.

Toujours au chapitre des mauvaises nouvelles, un certain nombre de start-up et petites sociétés d'engineering rencontrent des difficultés liées à la conjoncture.

Dans ces structures plus modestes, les départs, bien réels, passent souvent inaperçus. C'est ainsi le cas des sous-traitants, " espèce " menacée sur Sophia-Antipolis.

J.-m. Chevalier
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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 17:41
                   Dans l'affaire de l'exigence par Bruxelles du remboursement des aides touchées par les producteurs de fruits et légumes, nous nous rengeons encore une fois derrière l'avis de  notre député Lionnel Luca concernant la position du nouveau ministre de l'Agriculture Bruno LEMAIRE:

"Plutôt que d'y céder le Ministre de l'Agriculture devrait exiger que soient pris en compte les aides déguisées dont bénéficient certains pays européens avec leur main-d'oeuvre bon marché qui crée un vrai dumping social contre nos producteurs".

Une chose est de penser que les fonds structels européens ont versé ces fonds à tort, une autre chose est d'exiger leur remboursement sachant que LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE APRES LA REFORME DE 1992 MAIS AUSSI DANS SA VERSION INITIALE ONT RENDU LES PRODUCTEURS DEPENDANTS DES AIDES EUROPENNES.

Effectivement, si l'on applicait un minimum de "droits compensateurs" aux frontières alors que notre pays importe massivement des fruits et légumes en provenance d'Espagne, d'Italie mais aussi du Maroc ou d'Israël, nos producteurs ne souffriraient pas de la "concurrence déloyale" et auraient moins besoin d'aides pour assumer leur production ô combien bénéfiques pour des raisons d'aménagement du territoire comme de santé publique! D'ailleurs, je ne suis pas défavorable à l'aide à la production, d'ailleurs en instance de se délocaliser vers les pays de l'Est concernant les fonds structurels mais aux aides "d'assistanat".

Surtout, il semble que Bruxelles, prétendant abusivement appliquer Ricardo à la production agricoles en voulant spécialiser la France dans les céréales, ait tendance à oublier Alpes-Maritimes et le Sud-Est méditerranéen sont de grands producteurs potentiels de fruits et légumes et qu'il est absurde de les pénaliser.

Nous demandons donc à Monsieur LEMAIRE de privilégier les intérêts des producteurs de fruits et légumes de l'arrière-pays niçois et du Sud-Est méditerranéen qui sont aussi ceux de nos consommateurs, au moment où le débat se cristallise sur les "marges", sur les exigences de Bruxelles.
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 14:51

                Me reconnaissant volontiers "souverainiste" mais avec une dimension d'enracinement impliquant un caractère local, j'ai au cours de mes engagements politiques particulièrement tenu à défendre des mesures concrètes et ce, souvent face à la Commission de Bruxelles.

 

Je veux parler bien sûr de la baisse de la TVA dans la restauration et de l'interdiction du vin rosé de coupage, mesures ne présentant pas seulement un intérêt  culturel ou gastronomique mais aussi un intérêt en terme d'"économie de terroir".
La baisse de la TVA dans la restauration peut et doit permettre d'en alléger les prix, avec les conséquences que cela peut avoir, aussi bien en terme de santé publique et de lien social-le restauration traditionnel remplacera avantageusement le "Mac Do" ou autre "fast-food"- qu'en terme de tissu économique local- ce sera à la fois plus d'emplois et plus de taxe professionelle au sein de certaines zones rurales, provoquant normalement un "cercle vertueux".
Quant à l'abandon du funeste projet bruxellois d'autorisation de "vin rosé de coupage", c'est l'arrêt de mort d'une économie locale qui a ainsi été évité. Avec accessoirement une plus grande qualité de consommation "liquide" dans certaines occasions de fête ou de simple détente, notamment l'été.

DANS LE MIDI, NOUS N'AVONS PAS EU LA CHANCE D'AVOIR UN PHILIPPE DE VILLIERS MONTANT UN SPECTACLE "SON ET LUMIERE" DE RENOMMEE MONDIALE ET ASSURANT UN MODE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DURABLE BASE SUR LA PETITE ENTREPRISE ENRACINEE et les conséquences électorales pour les "souverainistes autonomes" sont sans appel, malgré quelques pointes à près de 10% dans certains endroit reculés de l'arrière-pays niçois pour la liste de Patrick Louis...

La campagne pour le rosé a été finalement universelle, même si  certains évènements comme le show de "Capitaine Europa" sur la Croisette ont été parrainés par des proches de 'Libertas".

Et surtout, l'U.M.P. locale s'est fortement-et heureusement manifestée- ce qui, même si l'on peut douter des convictions réelles en ce domaine de M.Barnier ou même de Madame Grossetête- constitue au moins une prise en compte de certains enjeux.

 

Dans l'un de mes derniers articles, j'évoquais le "terroir comme remède aux contradictions de la majorité présidentielle".

Or, ces deux mesures allant dans le sens du terroir me semble une garantie suffisante pour que,  à l'instar de l'excellent député Lionnel Luca, nous exprimions notre soutien aux souverainistes ralliés à la majorité présidentielle dans la perspective des difficiles élections régionales...avant comme après les élections européennes du 7 juin dernier car ce n'est désormais plus le problème.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 10:48
               La décision a été prise : le TGV Paris-Nice passera par Marseille et Toulon, comme nous le préconisions dès le mois de janvier.

Cela coûtera plus cher au premier abord mais, outre que cette ligne s'inscrit dans le cadre d'une relance économique qui permettra de maintenir une activité non directement liée à la consommation, elle présentera l'avantage de ne pas saccager les terroirs provençaux constituées notamment de vignes.
Du moins pas trop car il faudra bien pénétrer à l'intérieur du Var pour préserver le côté "bucolique" des Maures et de l'Estérel en bordure de mer.

L'ESSENTIEL EST QUE L'ACTIVITE TRADITIONNELLE DE L'INTERIEUR DE LA PROVENCE SOIT PRESERVEE et c'est pour cela que nous nous battons.

En effet, il s'agit de préserver un équilibre environnemental dans la région mais, à la différence des "écolos" utopiques, nous pensons que le TGV doit désservir les métropoles existantes et...préserver les "terroirs" ayant trouvé une activité économique traditionnelle de subsistance.

Bien entendu, nous sommes aussi favorables à la remise en état des petites lignes de chemin de fer au sein des zones rurales.
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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 16:13

               Rendu sceptique par la longueur de l'attente imposée au sujet de cette mesure que nous avons toujours défendue et qui permettrait de relancer un secteur devenu dépendant des aléas touristiques, j'ai volontairement attendu le dernier moment pour vous annoncer officiellement cette grande nouvelle.

Sauf pour les boissons alcoolisées (ce que nous pouvons déplorer mais aussi comprendre) , la baisse de la TVA dans la restauration au taux réduit de 5,5% entrera en application mercredi 01er juillet prochain.
Elle constituera un formidable appel d'air pour ce secteur constitutif du lien social qui ne demande qu'à embaucher, se développer tout spécialement dans les zones à faible affluence touristique et, si possible, à faire baisser le prix du menu des consommateurs qui auront ainsi plaisir à se rendre dans un restaurant traditionnel plutôt qu'un "Mac Do".


COMME L'ABANDON DE L'AUTORISATION DU VIN ROSE DE COUPAGE, LA BAISSE DE LA TVA SOCIALE CONSTITUE UNE GRANDE VICTOIRE POUR NOTRE PAYS FACE AU DOGMATISME LONGTEMPS AFFICHE PAR LA COMMISSION DE BRUXELLES

Elle constitue un moyen de favoriser un rééquilibrage du territoire au niveau national, comme au niveau local, l'arrière-pays niçois notamment en bénéficiera car des restaurateurs talentueux s'y installeront inévitablement, au profit de clients aux revenus moyens.

C'est une mesure légitime pour ces professionnels qui ne ménagent pas leur peine.

Merci aux mouvements souverainistes d'avoir prôné cette mesure dès le début..et à la majorité présidentielle de l'avoir récupérée à son compte.

Je vous renvoie à tous à mon article précédant en vue des élections régionale en PACA.

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 16:36
Revenant de consulter la video de la tête de liste "Libertas" dans le Sud-Est aux élections européennes Patrick Louis,
http://www.dailymotion.com/video/x9nq2r_patrick-louis-analyse-les-europeenn_news
,  je ne peux qu'en approuver le contenu et une partie de l'analyse.

Néanmoins, je m'interroge sur les expressions "rapt sémantique" et 'racket de nos idées" . Effectivement, les listes de la majorité présidentielle ont gagné sur des idées longtemps développées par  Philippe de Villiers remises à l'ordre du jour par l"éclatement de la crise financière et que le chef de l'Etat a tout de même un peu mises en application ne serait-ce que verbalement pendant la présidence française.

Mais, outre que l'on peut trouver normal que ce discours soit remis à l'honneur par un parti de droite ayant absorbé l'ancien Rassemblement Pour la France de Charles Pasqua ou des éléments entiers du Centre National des Indépendants sans parler de l'excellent Henri Guaino sans qu'il ne s'agisse vraiment d'une atteinte à la "propriété intellectuelle", ne faudrait-il pas plutôt s'en réjouir ?

Evidemment, Patrick Louis semble indiquer que le "contenu" n'y est pas ou pas vraiment. Il est exact qu'il n'y est pas si "élaboré" et manque cruellement d'application, à l'heure actuelle, contrairement à ce que le bilan vendéen de Philippe de Villiers laisse entendre pour le parti souverainiste.

Il n'empêche que LE MOUVEMENT POUR LA FRANCE EST DESORMAIS TRIBUTAIRE DE L'UNION POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POUR LA MISE EN APPLICATION DE SES IDEES ET QUE CETTE DERNIERE EN A BESOIN POUR SE CONSTITUER UNE "AILE DROITE" CREDIBLE.

Je le dis d'autant plus "à mon aise" que c'est dans les villages de mes contrées reculées de l'arrière-pays niçois que la liste "Libertas" réalise ses meilleurs résultats jusqu'à 10% à Coursegoules! Evidemement, ce n'est pas extraordinaire en nombre de voix mais l'abstention a touché toute la région.

Pourtant, la "collaboration" entre organisations indépendantes et  agricoles, MPF-CPNT et "aile droite de la majorité" s'annonçait bien au départ, qu'il s'agisse du LGV ou du vin rosé, sujets sur lesquels nous avons finalement gagné.
Le show de "Capitaine Europa" sur la Croisette était littéralement excellent.

Mais les accusations permanentes de "mensonge" de Jérôme Rivière, pourtant ancien élu de notre région, ont redonné un peu de l'image de contestataire que s'était donné le Mouvement Pour la France pendant la campagne présidentielle, contribuant à son isolement.
Sans que Patrick Louis y soit pour grand chose d'ailleurs.

Quoiqu'il en soit, le fait que mes préconisations se soient imposées dans des domaines aussi variés que le
vin rosé, le fonds d'investissement souverain, la  baisse TVA dans la restauration, comme le projet de loi que prépare le maire de Nice  Christian Estrosi sur les "bandes" m'empêchent de me réfugier dans la "contestation" stérile et je préfère continuer mon travail de "lobbying"  en soutien à des parlementaires que j'estime profondément comme Lionnel Luca.

Pour en revenir à Patrick Louis, il doit comprendre maintenant que, si Philippe de Villiers effectue un travail local de "développement durable" à partir de petites et moyennes entreprises familiales dont nous aurions vraiment besoin dans le Midi, il n'a plus de marge de manoeuvre désormais de marge de manoeuvre dans notre région où, ne serait-ce que POUR ARRACHER LA PROVENCE ET LE PAYS NICOIS AUX SOCIALISTES IRRESPONSABLES, LA DROITE A BESOIN DE CEUX QUI DEFENDENT LES IDEES DU MOUVEMENT POUR LA FRANCE ET DE PATRICK LOUIS.
On en a assez de cette gabegie publique qui aliène nos commerçants, nos artisans et nos agriculteurs en favorisant cette dichotomie entre un arrière-pays désertifiée et un littoral surpeuplé
.

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 10:19

Comme vous le savez, le vin rosé a été un combat transversal mené notamment en collaboration étroite avec les organisations indépendantes, le CNI, le MPF-CPNT et une partie de l'UMP locale dont le député Lionnel Luca auquel nous faisons particulièrement confiance parce qu'il s'est longtemps battu contre les aberrations bruxelloises.

Lionnel Luca
Vin Rosé - Le Club de la Table Française se félicite du renoncement de la Commission Européenne

Mariann Fischer-Boel renonce à faire adopter par l'Union européenne la fabrication de vin rosé en mélangeant du rouge et du blanc.



Le 19 mai dernier, à l'occasion de son lancement officiel, Catherine Dumas, Présidente du Club de la Table Française, Sénatrice de Paris, Gérard Miquel, co-Président du Club, Président du Conseil Général et Sénateur du Lot, et Alain Suguenot, co-Président du Club, Président du Groupe “Vins” à l'Assemblée Nationale et Député-Maire de Beaune, ont réuni plus de 50 parlementaires Chez Lipp à Paris, afin de dénoncer cette fâcheuse idée de la Commission, après avoir mobilisé près de 250 signatures de députés et sénateurs contre cette initiative.



Cette  mobilisation des élus politiques nationaux, dont Lionnel LUCA, a accompagné la forte contestation des viticulteurs et de leurs représentants des zones de production du Rosé de nos belles régions françaises, qui s'activaient sur le terrain.



Au nom de tous les parlementaires mobilisés, le Club de la Table Française se réjouit de cette sage décision. Chaque fois que cela sera nécessaire, il continuera à réunir les parlementaires lorsque des pans de notre gastronomie, de notre patrimoine culinaire ou des arts de la table seront menacés.



 


Lionnel LUCA

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 15:58
              Dans les Alpes-Maritimes, les soldes débutent le 8 juillet prochain soit 15 jours après le Var. Une concurrence déloyale selon les commerçants qui espèrent à juste titre une réharmonisation d'urgence.
La loi du 4 août 2008 de modernisation de l'économie avait bien mis fin à la départementalisation des soldes mais une dérogation avait pu être décrochée par les Alpes-Maritimes  suite à la demande des élus azuréens, M.Estrosi en tête, et de la Chambre de Commerce et d'Industrie, en raison du coup d'envoi de la mode parisienne jugé trop précoce pour notre région touristique, et donc pénalisant pour l'économie estivale azuréenne.
CETTE DEROGATION NE SERAIT PAS ABSURDE SI ELLE CONCERNAIT LES AUTRES DEPARTEMENTS DE PACA AU PREMIER CHEF LE VAR VOISIN.

                 En raison de la proximité d'une autre concurrence déloyale encore plus perverse qui est celle de l'Etat de Monaco voisin, nous ne pouvons faire autrement que soutenir massivement les commerçants cannois, attachés plus que jamais au commerce de proximité comme ciment du lien social et garant du "développement durable".
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  • : Le blog de JEAN DU TERROIR
  • : Dans un contexte où il va falloir cesser bientôt de "vivre au-dessus de ses moyens", nos contitoyens devront choisir entre travailler dans des secteurs productifs pour financer leur Etat-Providence ou renoncer à financer leur Etat-Providence et se remettre au goût du jour certaines habitudes traditionnelles comme le jardinage ou les solidarités de voisinage.
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