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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 14:03

Le report de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans était la seule mesure susceptible de diminuer la dépense publique que constituait le versement de la retraite à ses ayant-droit sans diminuer pour autant la recette publique que constitue la consommation des ménages laquelle dépend directement du pouvoir d'achat.

Les jeunes ont tout intérêt à ce que leurs cotisations soient allégées et, s'ils s'estiment frustrés par rapport à leurs ainés, il suffira de baisser les pensions dans un second temps pour leur faire admettre cet effort!

 

Bien sûr, encore faut-il préciser que cette consommation ne doit pas reposer uniquement sur les importations ou les dépenses de devises à l'étranger (délocalisations, voyages) et cela me conduit au deuxième volet de mon approbation de la fermeté du Gouvernement face aux grèves dans la mesure où le risque de "décroissance" ensuivi était non seulement nécessaire eu égard à la réforme mais aussi indispensable en tant que voie vers l'avènement de l'"économie durable de proximité".

 

En effet, si l'utilisation de l'endettement public-et privé d'ailleurs aussi mais cela concerne plutôt les pays anglo-saxons-permet bien, surtout s'il est bien "réparti" sectoriellement et géographiquement-d'alimenter la consommation et le Produit Intérieur Brut, un trop haut niveau vampirise ce dernier tandis qu'un trop fort niveau de prélèvements obligatoires reporte la consommation vers...les produits d'importation. Nous savons que cela peut être atténué par des mesures de "taxe aux frontières" ou de diminuation de la valeur de l'euro mais de là à espérer un rapatriement de nos emplois suffisant pour stabliser notre dette publique...

 

C'est pourquoi c'était l'occasion, maintenant le cap de cette réforme qui ne peut que diminuer la dépense sans la recette, de laisser "pourrir la situation" non seulement pour décrédibiliser les syndicats et les mettre en contradiction mais pour favoriser la mue vers l'économie "durable de proximité". Elle a poussé nos concitoyens à utiliser au maximum ce qui en relève : solidarités "naturelles", limitation des déplacements, certain retour "à la terre" et pénalisé avant tout les salariés des grandes entreprises franciliennes liées au CAC 40 tandis qu'elle a appris aux salariés des grandes entreprises publiques à payer le prix de leur absentéisme sans que leurs revendications n'aboutissent, ce qui est extrêmement positif. C'est dommage en revanche pour les petits "patrons" qui se sont trouvés confrontés à de grosses difficultés de trésorerie mais c'est aux tribunaux de se montrer compréhensifs et il y aura toujours besoin d'eux dans une économie "durable" d'autant plus qu'il auront moins d'impôts et de charges à payer. Sans compter qu'une certaine "décroissance" passe toujours par une baisse des prix.

 

J'ajoute que la "rigueur" optimale doit allier l'incitation à la lutte contre les gaspillages énergétiques et les progrès technnologique et, à ce niveau-là, l'augmentation des tarifs  d'E.D.F.visant aussi bien à diminuer la dépense de la collectivité et l'augmentation des recettes visant à consolider le secteur photovoltaïque ou même, et cela ne doit pas être trop "dit", le secteur nucléaire en tant que stratégique sur le double plan de la défense civile et de la défense militaire me plaisent plutôt

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 16:56
Parenthèse médiévale aux Canebiers
Publié le dimanche 17 octobre 2010 à 13H53
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 Photos Grégoire Albertini

Elle est là, Dame Geneviève, la patronne de la fête, dans son habit du Moyen-Age. Un page, sous les roulements de tambour au milieu du défilé qui accroche le regard des passants du centre-ville, entre l’hippodrome et le parc des Canebiers.
Oyez oyez, damoiselles et damoiseaux, la fête a commencé avant-hier soir et se poursuivra encore toute la journée d’aujourd’hui. Au bras l’un de l’autre, au premier (et unique) rang des spectateurs, Dame Estelle et Sire Olivier, suivent le tournoi qui oppose quatre chevaliers. Elle, dans sa robe de velours bleu gris – « le costume d’Arwen dans le Seigneur des anneaux », précise la jeune femme – tandis que son cavalier arbore un habit noir dont il a confectionné les pièces en cuir. « On va dans toutes les fêtes médiévales de la région » confie le jeune couple qui se dit « fasciné par l’esprit médiéval ». C’est leur sixième sortie en habits depuis avril. « Cela aurait été vraiment dommage que la fête n’ait pas lieu », lance Estelle. Devant eux, Messire Dominique sur son destrier Nuage s’élance sur la piste pour le duel d’armes égales. Il est bon au fauconnier, moins bon au javelot. Mais gagne la manche à la double planche sur l’encolure et au poirier.
Dans l’un des stands du camp retranché des Canebiers, un jeune homme en cote de mailles s’essaie au maniement de l’épée. A côté, chez Hypocras, on vend de la pisse d’âne, du rhum pirate et de l’hydromel « en direct du producteur ». Plus loin, un gamin teste la chaise à clous, l’ancien supplice de la sorcière.
Reprise des festivités aujourd’hui à 9 heures.
Tarif : 10 e au lieu de 17 annoncé.

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 16:10

                   Après les interventions remarquées, et remarquables, de Thierry Mariani allant dans le sens d'une plus grande sécurité des citoyens lors de la loi sur l'immigration qui peut et doit permettre dans certains cas la déchéance de la nationalité ainsi qu'une réforme progressive du "droit du sol", on a noté les interventions de Christian Estrosi et d'Eric Ciotti sans parler bien sûr de Lionnel Luca, rappelant à juste titre que l'amélioration de la sécurité était en quelque sorte une promesse présidentielle de l'actuel Président de la République.

A tel point qu'un article de l'Express a pu être titré ainsi "à droite, le vent sécuritaire vient du Sud-Est".

N'est-ce pas normal?

 

Contrairement peut-être à la région parisienne où les quartiers à forte minorité immigrée apparaissent très séparés des quartiers "chic", à la moitié Ouest de la France relativement épargnée par le phénomène et au Nord-Est où le problème que constituent les masses peu intégrées se double d'un problème social, le Sud-Est de la France a l'habitude de voir les autochtones vivre et travailler avec les immigrés, notamment d'origine maghrébine, phénomène renforcé par la forte présence de rapatriés d'Algérie sexagénaires. La cohabitation "ethnique" ne pose pas en soi trop de problèmes d'autant plus que beaucoup d'habitants de la région se reconnaissent une identité "méditerranéenne" et ce, à l'exception finalement des retraités issus du Nord de la France plus que des petits commerçants marocains ou tunisiens qui partagent souvent celles des petits entrepreneurs provençaux ou niçois.

 

                       Reste que la situation n'en demeure que plus tendue lorsque les jeunes désoeuvrés se livrent à des actes d'incivilité et de délinquance justement parce la promiscuité avec les autochtones y est réelle, en dehors des villes sociologiquement épargnées comme Cannes.  Elle choque donc d'autant plus que le modèle d'intégration "méditerranéen" devrait davantage fonctionner ce qui soit-dit en passant montre quand même que l'identité provençale ainsi que l'identité nissarde-exploitée pas toujours bien à propos par les "identitaires" de Nissa Rebella- n'a pas complètement disparu car souvent les riches retraités du Nord de l'Europe s'établissent dans les zones préservées.

Et nous n'en sommes plus à la génération des "harkis" dont plusieurs parents ont versé leur sang pour la France et qui savaient tissé des liens avec les nombreux "pieds-nors" ni même à celles des Nord-Africains qui ont sont venus monter leur affaire dans les années soixante en voyant l'Algérie sombrer dans la corruption et le marasme économique malgré les infrastructures laissées par la France!

Non, la société individualiste, consumériste et matérialiste a fait aussi son oeuvre sur les jeunes immigrés qui ne sont plus conscients des avantages que la présence en France leur procure voire n'en veulent pas et le font savoir!

 

C'est pourquoi ce rejet de l'insécurité s'accompagne ici d'un rejet du fiscalisme car, et c'est un phénomène partagé par certains petits commerçants originaires du Maghreb, il est navrant pour un petit patron de payer autant d'impôt pour se faire dévaliser par le fils d'un voisin dont on a accueilli le père avec lequel on a cherché à tisser des relations.

 

Autrefois et même encore ponctuellement récemment car, si les 35,75% des municipales  de 1989 ont peu de chances de se renouveler, il reste encore quelques élus municipaux frontistes et même une conseillère régionales dans cette ville provençale des Alpes-Maritimes qu'est Cagnes-sur-mer, cela a pu profiter au Front national jusqu'à ce que la posture centralisatrice et surtout "protestataire" de ce dernier, allant jusqu'à causer la victoire de la gauche aux dernières élections régionales alors que M.Mariani n'aurait pas fait de mal à la P.A.C.A., ne lasse les Provençaux et les Niçois.

 

Aussi, les élus du Sud-Est ont-il raison de tenir cette position de réclamation d'une certaine concrétisation des promesses du candidat Sarkozy en termes de sécurité publiques, avec une position "ouverte" par rapport aux cadres locaux du Front national qui, l'exemple de l'ancien sénateur-maire de Nice Jacques Peyrat le montre, apparaissent rapidement en décalage avec leur direction.

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 10:50

                      Que l'on croit ou non au "réchauffement climatique", il ne vous a sans doute pas échappé que, malgré une année 2009 plutôt "chaude" comparativement aux cinquante dernières années, ce qui s'explique sans doute par une fin de printemps et surtout un début d'automne véritablement estivals, l'hiver qui s'en est ensuivi est apparu franchement "rigoureux" ou plutôt les "vagues de froid" se sont montrés plus fréquentes et plus tenaces que lors de la décennie précédante, hiver 2008/2009 exclus.

 

Il est évident que, de plus en plus habitués à vivre dans des locaux "surchauffés" et ce, sans assumer probablement et volontairement le véritable coût de la facture énergétique engendrée, nos concitoyens ont davantage tendance à "remarquer" les périodes de froid, intérirorisant les périodes de "chaud" comme "normales", quelle que soit la période!

 

Ce qui risque de poser un sérieux problème économique et social dans cette période de nécessaire "rigueur" si les hivers rigoureux se généralisent et si, à en croire des météorologues polonais, le prochain hiver s'avérait le plus rude de...ces "mille dernières années"!

 

Au-delà du côté apparemment absurde de l'annonce, il importe de signaler que ce serait probablement-j'émets peut-être un doute par rapport à l'"âge glaciaire" de la fin du règne de Louis XIV néanmoins- la cas si le "Gulf Stream", ce courant d'eau venu de la mer des Caraïbes ne fonctionnait pas à la faveur de la "marée noire" survenue en mer des Caraïbes et du phénomène de...réchauffement climatique puisque la fonte de la banquise dans l'océan artique ne peut que gêner sa progression, renforçant ainsi paradoxalement la théorie dénoncée par l'ancien ministre Allègre!

Cela invite presque à se réjouir de l'instabilité observée au printemps et à l'été dernier et d'espérer que l'automne reste "frais" comme il semble avoir commencé à l'être!

 

                                  Toujours est-il que, comme il n'est pas question d'augmenter les consommation de chauffage à un moment de "rigueur" économique devant inciter les ménages désirant se chauffer à aux travaux d'isolation et où E.D.F. doit renouveler son parc de centrales nucléaires entraînant une augmentation des factures, il faut préciser que ce scenario toucherait plus spécialement l'Ouest-alors que la Bretagne risque une rupture d'alimentation de courant à chaque "vague de froid"-et le Sud-Ouest, connu pour ses températures souvent supérieures à celles de notre Côte d'Azur au coeur de notre période hivernale.

 

Comme le Sud bénéficiera toujours d'un ensoleillement supérieur, il faudra peut-être nous attendre à une attractivité exceptionnelle de la Provence et du pays niçois, dans la continuité de la saison touristique venant de s'achever et qui, si elle a permis de faire vivre nombre de petits commerçants, restaurateurs et même, agriculteurs "bio" , a surtout relancé le "congestionnement" de la Riviera sans que l'arrière-pays n'en bénéficie vraiment.. 

 

 

Et comme le littoral est déjà surpeuplé, que le réseau d'alimentation électrique y est défaillant malgré le lancement récent de l'électricité photovoltaïque, il faudra bien que, dans l'arrière-pays où il peut malgré tout faire froid surtout au début de l'hiver météorologique où la nuit tombe très tôt ici, on utilise à fonds l'"économie verte" où...on prenne de bonnes habitudes à l'instar de nos anciens!

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 15:32

                     Au moment où, avec notre député et vice-président du conseil général chargé du développement durable Lionnel Luca, nous fêtions les trente ans du parc naturel du Mercantour, nous nous réjuissions aussi de la permission donnée cet été, en vertu d'un  arrêté en date du 24 juillet 2009, autorisant huit bergers, dont Daniel Salomas, de Gréolière, de tuer le loup pour "défendre leurs troupeaux de brebis. Et ce, sans se priver désormais des "chevrotines"...

 

Cette restriction de défense des "troupeaux de brebis" marque bien l'idée qu'il ne s'agit en aucun cas de s'attaquer au loup en lui-même, qui n'est d'ailleurs plus protégé depuis un peu plus d'un an, mais d'inciter le canidé sauvage à s'attaquer à la faune sauvage dont certains éléments comme le chevreuil causent d'ailleurs des dégâts considérables aussi bien aux cultures qu'à la nature.

 

                                   Monsieur Salomas et ses défenseurs ont non seulement fait preuve d'un indiscutable "bon sens" mais ils ont en outre promu une vision saine de l'environnement où les carnassiers sauvages s'attaquent aux herbivores sauvages et non aux herbivores domestiques car la nature a besoin des activités humaines traditionnelles, notamment pastorales, tandis que, quitte à favoriser la réintroduction des carnivores sauvages, autant qu'ils jouent leur rôle traditionnel d'"auto-régulation" naturelle...

 

De toutes façons, la chasse en elle-même- je le répète en cette période d'ouverture- ne s'oppose pas à l'environnement dès lors que l'on favorise l'"auto-régulation" et, par ailleurs, l'élevage ovin qui a disparu de secteurs entiers de la Provence pour ne subsister plus que dans notre arrière-pays niçois-et cagnois- contribue aussi à entretenir l'environnnement, limitant les incendies, et encourageant un "écosystème" traditionnel-viande et laine de mouton- qui va clairement  dans le sens des préoccupations écologiques actuelles.

Et puis, cela fait partie de notre culture et notre identité, alors...

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 11:13

                   Toujours ce "week-end" et toujours à Saint-Laurent, plus précisément au parc Layet, de nombreux stands et animations ont contribué à donner une image dynamique des producteurs et autres artisans des terroirs du pays cagnois et des environs.

 

                      Au-delà de l'aspect ludique, pour les enfants, avec la vache Fleurette-pas mal pour une région de climat méditerranéen- et les oiseaux de volaille Riri, Fifi, Loulou, les touristes encore présents et les locaux ont pu déguster et acheter de "vrais produits  du terroir" comme du miel, de l'huile d'olive, des saucissons, du fromage sans oublier, hommage particulier à Valérie, de la laine "mohair"produite à Castagniers!

 

                   En dehors des improvisations musicales, on y trouvait une vraie représentation de la culture authentique "de terroir", celle que j'ai toujours défendue avec des personnalités montrant leur dynamisme et leur volonté de proposer à la populations des produits de qualité,  correspondant à nos valeurs, à notre identité et à notre terroir.

 

                          Au moins autant que les professionnels qui ont la vie dure face à la "concurrence déloyale" étrangères ou à la rapacité de la grande distribution, ce type de manifestation mérite d'être soutenue par les pouvoirs publics locaux.

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 10:01

       Samedi dernier, Marine Le Pen, benjamine du président-fondateur du Front national et candidate à la succession de ce dernier, est venue à Saint-Laurent après un meeting plutôt réussi à Cuers, devant environ 500 participants.

 

Indéniablement, sa personnalité et le fait qu'elle "passe mieux que son père" ne peuvent que séduire, notamment dans le pays cagnois qui a longtemps fait partie des fiefs électoraux du Front national en même temps qu'il a su plébisciter la majorité présidentielle revendiquant son appartenance à la droite où encore, il y a de cela une grosse dizaine d'années, la liste de droite souverainiste conduite par le tandem Charles Pasqua-Philippe de Villiers.

 

En fait, le Front national bénéficie ici d'un socle électoral important, constitué notamment par les rapatriés, la filiation avec le "combat pour l'Algérie Française" ne pouvant être négligée, mais, comme cela ne suffit pas à expliquer certains de ses meilleurs résultats, il existe aussi un important socle électoral plus "fluctuant" constitué par une population de petits commerçants ou autres professions indépendantes notamment, qui se retrouve dans le programme du Front national lui-même tout en en refusant le côté "politique du pire" à l'oeuvre encore lors de ces dernières élections régionales, en partie par la faute des ténors nationaux de l'U.M.P. il est vrai.

 

Marine Le Pen a indéniablement compris qu'il fallait donner une image moins "extrêmiste" et plus "gouvernementale au Front national mais a-t'elle compris la nécessité d'une alliance à terme avec "la droite de la droite classique" qui implique de ne pas jeter l'opprobre sur ces derniers?

 

Les réflexions que l'on entend au Front national à l'endroit du député Thierry Mariani, qui, en tant que tête de liste de la majorité en P.A.C.A. aux dernières élections régionales, connaît bien le problème et surtout du député de la 6ème circonscription des Alpes-Maritimes, animateur lui-aussi du nouveau pôle "Droite Populaire", Lionnel Luca, qui n'a jamais varié ses positions d'un iota, permettent d'en douter.

 

C'est pourquoi, je renouvelle pour l'instant mon soutien à ce dernier, en attendant que Marine Le Pen concrétise sa stratégie de dédiabolisation par une stratégie de désenclavement électoral.

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 16:45

                En cette fin d'été 2010 caractérisée par des inquiétudes tout à fait légitimes, il me semble que le début prochain des vendanges va être l'occasion de redonner courage et moral à tout le monde, attendu que nous allons touchons au coeur du travail réel, "à la sueur du front", avec un objectif de valorisation du terroir.

 

                 Même si les touristes ne sont pas encore tous repartis, il est vrai que les températures estivales peuvent encore durer plusieurs semaines,  cela va être occasion de commencer la nouvelle année scolaire en nous "ressourçant" et, je l'espère, dans une ambiance sympathique et conviviale à laquelle tout le voisinage momentanément désoeuvré, des étudiants aux retraités en passant par les chômeurs et les mères de familles, sont invités pourvu d'y faire preuve de bonne humeur.

 

                 Pour les personnes qui souhaiteraient bénéficier de cette expérience autant harrassante qu'enrichissante et qui n'auraient pas la chance d'être originaires d'ici-je veux dire de l'Ouest des Alpes-Maritimes c'est-à-dire la partie provençale mais aussi du département voisin du Var, mieux fourni en vignobles et finalement plus proches culturellement que nos amis de l'ancien comté de Nice qui sont néanmoins invités-, je dirais qu'ils sont bienvenus avec cette condition de bonne humeur mais que leur venue en "groupe" n'est pas souhaitée. En effet, sans qu'il ne soit besoin de rappeler les dégâts causés régulièrement par des "jeunes" voyous d'origine étrangère, il est nécessaire qu'ils s'intègrent dans des équipes locales où ils apprendront beaucoup.

 

                     Je ne veux pas dire que le travail de ramassage des raisins ou de transport des récipients soit enrichissant en lui-même mais le fait de participer en groupe à un effort dans un bon esprit et avec un côté "retour à la terre" et "terroir" ne peut que faire le plus grand bien à tout le monde.

 

                          Alors, si vous cherchez une activité au cours des prochaines semaines dans l'arrière-pays provençal, n'hésitez pas à nous contacter!

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 17:05
Dépêches
Les prix pratiqués sur le marché du pays vençois
Publié le samedi 14 août 2010 à 00H00 - 2
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Les prix pratiqués sur le marché du pays vençois_1 Le marché du vendredi présentera bientôt un nouveau visage avec l'installation des nouveaux petits producteurs sur le sable stabilisé de la place du Grand-jardin. Ils quitteront d'ici la fin du mois l'allée qui longe la rue 8-MAi. M.D.

Notre relevé des prix sur le nouveau « marché du pays vençois », effectué hier matin, a très mal débuté. Au pied de la mairie, dans le passage Cahours, une marchande de fromages nous a envoyés paître. « Vous voulez savoir pourquoi je vends du comté à 59,90 euros le kilo ? Eh bien je ne répondrai pas à vos questions ! On a déjà eu des reportages et ce n'était pas à notre avantage... ».

Mais avant de quitter le banc, nous avons relevé que le Comté en question était décrit comme « AOP », appellation d'origine protégée. Un argument de vente ? « Tous les Comtés portent cette mention d'origine européenne depuis le 1er mai 2009 », précise le comité interprofessionnel du gruyère de Comté.

Le Comté à 12e le kilo... dans le Jura

Quant au prix pratiqué, il faut savoir que le kilo de Comté se négocie dans le Jura entre 12 et 15 euros et il peut atteindre en moyenne entre 20 et 32 euros sur la Côte d'Azur. On aurait aimé que notre vendeuse, libre de pratiquer le prix qui lui chante, puisse au moins expliquer cette grosse différence... Mais y a-t-il une explication ? Nos colonnes lui demeurent ouvertes. Sans rancune...

Heureusement, les autres commerçants interrogés, ce jour-là, nous ont réservé un accueil nettement plus chaleureux.

« Le problème avec de tels prix, c'est que cela rejaillit inévitablement sur les autres commerçants du marché car les clients finissent par se méfier, se détourner de nos étals », relève une commerçante présente depuis des années au marché vençois. Une réflexion pleine de bon sens mais qui ne convient pas au syndicat national des marchés de France.

Ce dernier rappelle que les prix sont libres dans notre beau pays et que les organisateurs d'un marché ne doivent pas instaurer de contrôles de ce type. Pour cette raison le règlement intérieur du marché du pays vençois n'évoque pas le sujet.

Le consommateur reste donc le seul juge.

À condition de disposer de toutes les informations nécessaires pour forger son opinion. Et là, il y a du boulot même si les professionnels du marché vençois se font souvent un plaisir d'expliquer leur démarche commerciale. Enfin, dans leur très grande majorité.

mdivet@nicematin.fr

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 16:22

Souvenez-vous, en alliant la nécessité de combattre l'insécurité et de revaloriser le travail en rompant avec les "principes" de Mai 68, Nicolas Sarkozy entraînait l'adhésion des électeurs maralpins et notamment ceux de la sixième criconscription où ils (ré)élirent deux mois plus tard un député qui avait toujours défendu ces convictions-là tout en sensibilisant le département à la véritable "écologie" -et que j'appellerais plutôt "développement durable" dans le cadre de ses fonctions de vice-président du conseil général. Pas étonnant que Monsieur Luca ait été réélu dans ce contexte avec plus de 63% des voix dès le premier tour! Pourtant, il y eût comme un certain "dévoiement" que l'on a pu observer ces trois dernières années, même si je comprends que la crise ait généré dans un premier temps des "plans de relance" auxquels il fallait bien mettre fin, à tel point que, comme je l'ai écrit à plusieurs reprises sur mon blog "national", beaucoup d'électeurs n'aient pas toujours remarqué une véritable transposition notamment dans notre département où la présence de nombreuses fortunes à l'origine d'une (trop) forte spéculation foncière n'empêche pas l'insécurité et l'assistanat de prospérer et, ce, encore aujourd'hui.

 

. Le 14 juillet dernier, 35 «députés de la Nation» issus des rangs de la majorité ont rendu publique la charte du «collectif de la droite populaire». Un «laboratoire politique» aux valeurs bien ancrées : «Nation, Patrie, République et travail» en sont les maîtres-mots. Pour Lionnel Luca, le député des Alpes-Maritimes à l'origine du mouvement avec son collègue Thierry Mariani, l'objectif est clair : «revenir aux fondamentaux, aux propositions de campagne de Nicolas Sarkozy». En 2007, le candidat de l'UMP promettait «la rupture». Mais pour les députés de la «droite populaire», les engagements du chef de l'Etat n'ont pas été tenus. «Les paroles ont séduit, les actes n'ont pas suivi, regrette aujourd'hui Lionnel Luca. Qu'en est-il de la fin des régimes spéciaux, d'un vrai service minimum dans les transports, du ‘coup de Kärcher dans les banlieues' ? On attend toujours». Pour lui, «l'UMP a laissé un boulevard sur sa droite à force d'ouverture à gauche. C'est l'erreur de départ. Comment a-t-on pu croire que ça allait apporter quelque chose ?»
En considérant que le "retour aux fondamentaux" doit se traduire par des résultats concrets pour les professions indépendantes et "enracinées", celles qui façonnent le terroir et pour lesquelles je me bats depuis toujours (restaurateurs, agriculteurs, petits commerçants et artisans), je soutiens Lionnel Luca dans cette démarche de "retour aux fondamentaux" de la campagne présidentielle 2007.
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  • : Le blog de JEAN DU TERROIR
  • : Dans un contexte où il va falloir cesser bientôt de "vivre au-dessus de ses moyens", nos contitoyens devront choisir entre travailler dans des secteurs productifs pour financer leur Etat-Providence ou renoncer à financer leur Etat-Providence et se remettre au goût du jour certaines habitudes traditionnelles comme le jardinage ou les solidarités de voisinage.
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