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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 15:13

Il y a quelques mois encore, même si je me doutais que la perspective d'une qualification au second tour d'un Front national dirigé par son président lui-même dans le cadre de sa dernière campagne "empêcherait" la victoire d'une droite ultra-majoritaire dans la région, j'ignorais à quel point le refus du maire de Toulon Hubert Falco de diriger la liste de la majorité présidentielle serait fatale à celle-ci..et à la droite!
Finalement, la seule caution envers notre électorat de droite fut la présence, nécessaire mais insuffisante, de Madame Martinaux sur la liste des Alpes-Maritimes que j'avais certes réclamée tout comme celle de Monsieur Luca comme tête de liste en raison de son image "droitière". Monsieur Estrosi qui tient lui-même des positions très proches de moi n'avait pas souhaité y figurer sous le prétexte semble-t'il d'un risque de rivalité entre les édiles des grandes villes du littoral. Il va de soi que Monsieur Lanteri le maire CPNT de Conségudes n'y figurait pas.

Par ailleurs, alors que le maire d'Orange Jacques Bompard, sous l'influence des très jeunes militants de "Nissa Rebella" tombait dans le piège de la tentative de débordement de Jean-Marie Le Pen "sur sa droite", quitte à caricaturer encore davantage les idées nationales et régionales, ce dernier montra une énergie qu'on lui croyait perdue pour partir à la reconquête de son électorat. Comme il ne semble pas tous calculs faits qu'il ait totalement réussi, du moins au premier tour, on peut penser qu'il a su une fois encore (la dernière?) courtiser les rapatriés agés qui voient en lui à juste titre d'ailleurs un ancien héros-ou du moins hérault- de l'Algérie Française.

Bref, il y eût finalement le même scenario qu'en 2004 car, d'un autre côté, oubliant tout le mépris de Monsieur Vauzelle pour les question de morale politique-bien que la Riviera ne soit pas épargnée comme l'a montré l'excellent procureur de Montgolfier à l'époque'-et d'environnement, la jugé soi-disant écolo Laurence Vichietsky a soutenu l'adversaire acharné de l'agriculture biologique traditionnelle et du "produire local" qu'est l'actuel président de la Région.

J'espère en tout cas que cela ne durera que quatre ans et, avec le nouveau mode de scrutin, la situation se "normalisera"...

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 14:06

                            En cette avant-veille de scrutin, ma pensée va tout spécialement aux "petits boutiquiers" et autres petits entrepreneurs qui, souvent, anciens électeurs du Front national, avaient fait le choix appartemment "constructif" de voter Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007. Il semble que beaucoup ne sont pas allés aux urnes dimanche et, si je ne les approuve pas, je les comprends volontiers. Moi qui ai rédigé sur ce blog un article regrettant la mauvaise représentation de cadres du M.P.F. et de C.P.N.T. -par exemple le maire de Conségudes Claude Lanteri-dans les listes de la majorité présidentielle, ainsi que celles de proches de notre excellent député Lionnel Luca comme le maire de Villeneuve Loubet Richard Camou. Les conséquences sont là même si le retour de Jean-Marie Le Pen sur la scène politique ne me déplait pas, surtout en raison de ses interventions en faveur des rapatriés. Il reste que, je m'en suis aperçu depuis longtemps, celui-ci n'amène rien. Tout d'abord parce qu'il méprise les problématiques de l'Est provençal et du Pays niçois et, lorsqu'il se déplace à Nice, s'y comporte comme n'importe quel visiteur "allogène"- pour reprendre une de ses expressions qui a longtemps réduit le vote national au vote "protestataire". Ensuite parce que son mépris de l'enracinement local le pousse à jouer la "politique du pire" pour le plus grand profit de Vauzelle. N'est-ce pas ce dernier qui avait publié le premier un sondage le donnant à un résultat proche de celui de dimanche dernier? Comme c'est curieux...Saviez-vous que le "Menhir" avait refusé une vice-présidence au Front national en 1998 pourvu que ce ne soit pas...lui-même. Je ne jetterai en aucun cas la pierre à l'ancien maire de Nice Jacques Peyrat qui n'a pas peu contribué au "redressement" électoral du Front national sur la Côte d'Azur car, comme l'ancien député Jérôme Rivière, il a un peu été "sacrifié" au profit de la "mafia" locale". Même si j'apprécie beaucoup les prises de position de Monsieur Estrosi en matirère de politique industrielle!

                         Oubliant le mépris total de Monsieur Vauzelle aussi bien pour la probité en politique que pour les questions écologiques, deux sujets qui me tiennent à coeur, la juge Laurence Vichietsky a fini par le soutenir sans véritable contrepartie, rendant probable la victoire dimanche de la gabegie inutile-au moins sur le plan sécuritaire-, de l'assistanat et du matraquage fiscal alors même que la PACA reste une région ancrée à droite, notamment les Alpes-Maritimes qui ont confirmé la première place à l'UMP et la deuxième place...au Front national!

Je me dis que la réforme des collectivités locales présente au moins l'avantage que nous en soyions au dernier exercice de cette aberration "provençale-alpine-azzuréenne" (heureusement que nous combinons les trois dans le pays cagnois!).

Mais puisqu'il nous reste encore une (petite, certes!) chance d'y échapper, allons voter MARIANI OU LE PEN DIMANCHE PROCHAIN.





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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 17:06
Inutile de polémiquer : j'avais déjà regretté la non-représentation de cadres du MPF et de CPNT, ainsi que de M.Luca qui est certes vice-président du conseil général sur les listes de la majorité et en avais précisé l'une des conséquences fâcheuses prévisibles à savoir une forte abstention, allant jusqu'à 57 dans les Alpes-Maritimes, gonflant artificiellement le résultat du  Front national et donnant ainsi une impression de sursaut électoral de ce dernier, alors que Jean-Marie Le Pen a usé principalement de son prestige légitimement acquis en 1962 auprès des rapatriés et affiche son mépris du pays niçois en l'incluant abusivement à la Provence.
Il est vrai qu'il a fait l'un de ses plus beaux meetings à Cagnes, en Provence pour le coup, et beaucoup de mes amis ont (re)voté pour lui à cette occasion, constatant que, de toutes les façons, il se qualifierait au second tour et que, de toutes les façons, la majorité n'avait pas respecté ses engagements dans la composition des listes alors qu'elle aurait pu y inclure l'excellent maire de Conségudes, monsieur Lanteri, à défaut de Madame Martinaux ou de M.Luca!

Toutefois, ma sensibilité "écologiste" indépendante me heurte à son tour lorsque j'entends Madame Vichietsky, tête de liste d'Europe Ecologie, s'entendre avec Monsieur Vauzelle sur un sujet aussi délicat que le thermoréacteur Iter!

Je ne suis pas un écologiste idéologue-je préfère les énergies propres par principe même si je préfère défendre l'agriculture bio et les éleveurs ovins que les forêts souvent incendiées et le loup du Mercantour-mais là tout de même, je suis profondément choqué!
Comment peut-on se dire écologiste et soutenir ce projet?
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 15:00
On ne souvient il y a encore de la caballe organisée par de multiples associations "de défense des droits de l'homme" à l'encontre du seul élu CPNT de la région, Claude Lanteri, à propos du projet de video-surveillance que le conseil général des Alpes-Maritimes était prêt à financer à heuteur de 20%.

Je me souviens de ses propos de bon sens que Monsieur le Maire avait tenu à l'époque : "même si sa commune figure dans l’arrière-pays montagneux, elle n’est aps à l’abri de la délinquance, face à laquelle la gendarmerie serait démunie, faute de moyens. "

A mon sens, la sécurité n'a pas de prix y compris et surtout dans un village d'une soixantaine d'habitants au cadre de vie exceptionnel mais aux conditions de vie un peu délicates relativement à celles des "bo-bo" de la région parisienne et même de la Riviera toute proche. Vous le savez, je fais partie de ceux qui font assez la navette pour constater la différence...

Aujourd'hui, Monsieur Lanteri a toujours été systématiquement réélu et ce, sous l'étiquette "Chasse Pêche Nature Traditions" ce dont je me félicite doublement.


Les villageois de Conségudes ont résisté au diktat en faisant cohésion autour de leur maire et cela n'est pas près de s'arrêter!


 
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:50

Serait-ce l'influence de la Ligue du Sud qui, à côté des "identitaires" et de quelques indépendants, associe des anciennes personnalités du Front national et du Mouvement Pour la France, malgré l'alliance de ce dernier avec la majorité largement soutenue dans les Alpes-Maritimes?
Toujours est-il que le M.P.F. Varois se plaint légitimement de ne pas avoir de représentant sur la liste du maire de Toulon! Même si je me félicite de celle de Madame Martinaux sur la liste des Alpes-Maritimes qui me concerne certes plus! Et regrette l'absence de l'excellent maire de Conségudes, monsieur Lanteri!

Comme, malgré la présence de ce dernier dans le Var qui incarne assez bien la tendance de Monsieur Mariani qui ne m'est pas hostile, les personnalités de "l'aile droite de l'U.M.P." ne s'y trouvent pas, je pense à Monsieur Luca, qui siège il est vrai au Conseil général des Alpes-Maritimes, et qu'il n'est plus question de soutenir le Front national si l'on veut se donner une chance de chasser les socialistes, j'avais pensé à la liste de Jean-Marie Mure-Ravaud dont le positionnement "clairement à droite sans céder à l'impasse de l'extrême-droite" semblait séduisant mais...il ne semble pas avoir confirmé son intention de déposer une liste.

Reste bien sûr la "Ligue du Sud" dont le projet se rapproche le plus de mes convictions et de mes idées mais l'influence des "identitaires", lesquels ont tendance à un peu trop "ethnisciser" le nécessaire combat pour l'identité, me semble contre-productive...sauf s'il s'agit de tenter une dernière chance d'éliminer le Front national au premier tour à quelques centaines de voix près.

Ma sensibilité "environnementale" me rapprocherait aussi de l'Alliance Ecologiste Indépendante qui présente l'avantage de présenter un vrai programme écologiste non maculé de références gauchisantes et qui ne s'allierait pas avec les socialistes au second tour. Mais la tête de liste est inconnue et les chances infimes!

En bref, la seule chose que je puis vous dire à ce jour et, c'est pourquoi vous me voyez sans doute peu sur les marchés actuellement (du moins pas avec des tracts à la main car mes activités de lobbing agricole m'y poussent de temps en temps) est que, malgré mes réserves sur nationales (un certain "européisme" malgré tout) ou départementales (le futur établissement public de coopération intercommunale dont la structure technocratique devrait intégrer des charmantes communes du pays cagnois), je veux croire que la droite sera un moindre mal même si je regrette que Madame Martinaux qui affiche un soutien "sans réserve" n'ait pas mieux négocié que cela!

Ce souhait de victoire de la droite empêche de facto le soutien au Front national qui n'a pas su transformer l'essai des municipales de 1995 et des régionales de 1998 (on n'est plus à l'époque des résultats de M.Peyron à Cagnes!) et qui persévère dans son refus d'implantation locale voire de mépris pour cette région qui lui a longtemps donné de bons résultats comme l'a prouvé Monsieur Le Pen en confondant Niçois et Cagnois (car seuls ces derniers sont Provençaux).

La vrai question se pose au premier tour, si je soutiendrai la Ligue du Sud ou l'Alliance Ecologiste Indépendante, avec qui je peux au moins "négocier" dans le cadre de mes activités...à moins que j'ai mal lu et que Madame Martinaux ou Monsieur Luca figurent bien sur la liste!

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 11:29

               L'actualité économique et politique me pousse ponctuellement en dehors de mon terroir...pour appeler les responsables politiques et administratifs à s'y consacrer!

                    En effet, alors que l'on se focalise sur le niveau de la dette publique de la Grèce, qui peine de plus en plus à emprunter sur les marchés, on oublit de rappeler que cette difficulté est liée en grande partie aux énormes taux d'intérêt imposés par les fonds spéculatifs-c'est la première différence avec la France- et que, utilisant au maximum la ressource "travail au noir" ou "économie souterraine", appelez-la comme vous voulez, les Grecs se passent fort bien de "l'Etat-Providence"-c'est la seconde différence avec notre pays où, si ce modèle a indéniablement permis d'amortir la crise due à l'éclatement des bulles spéculatives, il apparait tout de même assez confiscatoire pour les "ressources vives" dont nos terroirs et nos communautés intermédiaires ont besoin.

Les Grecs ne sont-ils pas "bénéficiaires nets" de la Politique Agricole Commune et des fonds structurels européens? Ne jouissent-ils pas d'un certain "tourisme" international? Surtout, comme nos amis Espagnols ou Italiens, ne parviennent-ils pas à exporter leurs fruits et légumes, voire vins qui constituent une "concurrence déloyale" redoutable pour nos agriculteurs du pays niçois et de la Provence!

 

En utilisant l'économie souterraine, les Grecs nous donnent au moins un exemple à nous dont les niveaux d'endettement public sont d'autant moins enviables qu'une partie importante de notre économie en vit directement.

Si l'on considère qu'une partie de l'argent public est gaspillé, ce qui est mon cas, il s'agit d'apprendre à s'en passer.

Et pour cela, rien de mieux que de recourir à des modes de fonctionnement "de proximité" qui ont fait leurs preuves à travers les âges et, dans notre région du moins, nous sommes encore assez riches pour assumer.

Cela n'interdit pas de respecter la légalité comme y invite le statut de l'"auto-entrepreneur" ou le tissu associatif que peuvent constituer par exemple les A.M.A.P.

 

Nous avons la double chance de "disposer" d'une population plutôt aisée et de terroirs de qualité. Il suffit d'organiser des "circuits de distribution direct" visant à mettre les premiers en relation avec les seconds qui ont tout à gagner à s'alimenter sainement en faisant vivre le terroir.

 

Or, les jardins et les producteurs "bio" existent de plus en plus dans les Alpes-Maritimes, il suffit de s'organiser...

 

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 15:53
                           Commes ses voisines de Cannes, Valbonne, Grasse ou à Nice, la commune de Cagnes-sur-Mer va créer des jardins familiaux et ce, dès le mois de septembre 2011  En septembre dernier, un terrain de près de 4000 mètres carrés a été acquis dans le Val de Cagnes , soit une vingtaine de parcelles de 100 mètres carrés chacune, le reste étant dévolu aux allées.

                                Remercions tout spécialement la conseillère municipale Michèle Bottin pour son implication s'inscrivant certes dans le cadre communal de l'Agenda 21 mais aussi et surtout dans une saine démarche de développement durable « Il reste pas mal de choses à décider. Je suis allée voir commen ça se mettait en place. Il faut que les gens soient dans un cadre agréable et convivial. A la limite, c'est aussi important d'échanger avec du monde que de faire pousser ses salades ».
                                Reste bien sûr la question des affectations de parcelles mais je mise toujours sur le bon sens de mes voisins ainsi que sur la remontée attendue des prix des fruits et légumes d'autant plus que, une étude de l'association "UFC-Que choisirs" vient justement de fustiger les "marges indécentes de la grande distribution alimentaire réalisées sur les aliments verts". L'idée sera aussi d'en profiter pour favoriser les liens de convivialité entre les voisins face à cet intérêt commun qui mérite d'y investir une certaine alimentation en eau.« Même si les rapports entre voisins ne sont pas toujours chaleureux, j'y crois. La création d'une association sera peut-être utile pour gérer l'espace et la maintenance » a dit encore Madame Bottin.
                                Il va de soi qu'il ne s'agit pas ici de commerce mais d'encouragement à l'entraide communautaire de voisinage à partir d'une contribution à une meilleure utilisation du terrain visant à permettre aux gens non seulement de s'alimenter plus sainement mais aussi de reprendre quelques bons réflexes perdus par le mode de vie citoyen.
Meilleure défense face à la fiscalité confiscatoire étatique et à la concurrence déloyale italienne que subissent nos producteurs de fruits et légumes.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 15:13
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Photo : Groupe Nice-Matin

A quelques actes de vandalisme contre la vitrine de la galerie Elvina dans la nuit de samedi à dimanche et un feu de poubelle en plastique à quelques mètres de là,Les panneaux volés lors de leur installation par des employés municipaux, mercredi dernier, vient de s'ajouter dans la cité des Arts un vol scandaleux de panneux mis en place par le service "Vence culture" dirigé par Agnès Falcoz.

« Il est rare pour un artiste vençois d'obtenir une telle visibilité de son travail, ce qu'offre l'opération menée par « Vence cultures », explique Sabine Fichera qui a vu deux mois d'intense création disparaître en une nuit. « Les oeuvres qui se trouvent actuellement dans les rues et sur les places de Vence sont des oeuvres qui appartiennent à tous les Vençois grâce à « Vence cultures ». Il est pour le moins regrettable qu'un ou deux individus s'accaparent ainsi le bien public ».

Pour sa part, Agnès Falcoz, se dit un peu dégoûtée. « On se pose effectivement des questions car c'est de l'argent public qui est engagé ». L'opération de « Street com. » en cours va-t-elle cesser ? Ce serait donner raison aux voleurs et autres vandales. En attendant la gendarmerie mène l'enquête après la plainte déposée lundi par « Vence cultures » et Sabine Fichera.
Hélas, face à ces agissements contre une partie de notre patrimoine culturel, nous aurions pu attendre un quelconque soutien de la municipalité voisine, celle de Cagnes-sur-Mer mais elle n'en prend guère le chemin puique la fête médiévale qui s'est produite avec succès une douzaine de fois va être éclipsée...au profit d'un festival d'un genre nouveau et "moderne" contre lequel je n'ai rien a priori si ce n'est précisément qu'il s'attaque lui aussi à notre patrimoine qui était bien incarné par le spectacle médiéval.
Voici d'ailleurs ce qu'en dit Madame RIGET, l'adjointe au maire concernée:
En toute chose, il y a des cycles. La fête médiévale arrivait, avec douze éditions, à la fin d'un cycle. Nous proposons une manifestation plus jeune, plus dynamique... De réflexion en réflexion, nous avons pensé à ce type de spectacle qui avait rencontré un grand succès lors des inaugurations de la nouvelle promenade du bord de mer. L'objectif est de renforcer le concept de nocturnes piétonnes qui est notre véritable signature événementielle


Photo : G. Albertini

Cette "signature évenementielle" n'est pas conforme au cadre de vie traditionnel et à l'identité provençale du pays cagnois. Consolons-nous : ce sera gratuit mais avec comme contrepartie certainement l'arrivée de visiteurs inopportuns, jeunes délinquants ou touristes "de masse" tandis que, au moins la fête médiévale permettait d'alimenter un tourisme "culturel" plus approprié. Il ne s'agit pas simplement de dimension financière puisque, soyons objectif, la fête médiévale coûtait plus cher et que les visiteurs consommeront nécesairement mais de l'image que la municipalité souhaite faire de Cagnes et du cadre de vie des cagnois déjà un peu menacé par la délinquance des Hauts-de-Cagnes, l'autoroute en plein centre-ville, la ZAC Saint-Jean, le tourisme balnéaire et, phénomène qui vient hélas de reprendre, la spéculation immobilière provoquée par l'afflux de personnes étrangères à la Côte d'Azur qui ne serait pas un mal en soi si elles s'étaient insérées dans le tissu local traditionnel au lieu d'importer un mode de vie excessivement consumériste.
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 16:55
                           "Quand les abeilles viendront à disparaître, les jours de l'homme seront comptés" disait le président du conseil général de la Vendée dans un retentissant ouvrage.
Et bien, comme quoi mes rêves peuvent devenir réalité, les propos du président du conseil général de la Vendée ont été retranscrits par son homologue des Alpes-Maritimes :
 L'abeille représente un enjeu écologique majeur, c'est un insecte pollinisateur irremplaçable »,  a indiqué Monsieur Ciotti. « L'abeille conditionne la survie et l'évolution de plus de 80 % des espèces végétales et la production de 84 % des espèces cultivées en Europe ; sans elle, l'humanité ne vivrait pas longtemps... ».

                                   Depuis longtemps, conscient du dynamisme de notre département, je prône l'exemple vendéen en vue d'un certain "développement durable" et c'est au Plan des Noves , à deux pas en voiture de mon "quartier général", que le conseil général des Alpes-Maritimes-par l'intermédiare de Madame Sattonet, lance une action emblématique en faveur de l'apiculture, à travers une Convention portant autorisation de pratiquer l'apiculture sur un terrain appartenant au Département avec deux apiculteurs vençois et le Collectif patrimoine, nature du pays vençois que préside François Valet, rejoignant ainsi  l'activité cynégétique et le pastoralisme qui font déjà l'objet d'un conventionnement avec le propriétaire des lieux.

                                         Bien sûr, les aides départementales dans ce secteur ne sont pas nouvelles, s'élevant déjà à  85 000 euros en 2009 , mais la démarche partenariale "en conciliant la fréquentation du public tle maintien de l'abeille sur le site des Noves" traduit une implication plus grande des pouvoirs publics locaux, en faveur aussi bien du maintien de l'activité agricole que de la biodiversité dans l'arrière-pays vençois et ce, de manière "subsidiaire"-pas d'intervention abusive des pouvoirs publics nationaux ou pire, européens, et sous la modalité d'une aide à l'investissement des entrepreneurs locaux.


C'est exactement ma vision du "développement durable" et je suis très fier que, sur ce point, le modèle vendéen soit reproduit non seulement dans les Alpes-Maritimes mais dans le pays cagnois. Pouvais-je espérer mieux? 

 

nm-photo-281203.jpg

Puis-je être entendu aussi sur d'autres sujets aussi emblématiques comme l'aménagement de la plaine du Var, Sophia-Antipolis, le loup du Mercantour ou encore la spéculation immobilière et l'insécurité..

 

 

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 14:44
Le département des Alpes-Maritimes pourrait à lui seul, constituer une petite France tant il concentre les éléments et ingrédients politiques, économiques sociaux, paysagers et culturels de notre pays. C'est ce qui explique que cette ancienne terre gênoise, est devenue un lieu d'enjeux, de pouvoir et de convoitises.

Les Alpes-Maritimes, incarnation du luxe, du calme et de la volupté? Sans doute. Le département dispose indéniablement de nombreux atouts : 2700 heures d'ensoleillement par an, les pistes de ski à moins d'une heure des grands centres urbains, un festival de cinéma mondialement connu et reconnu (Cannes), une attractivité très importante, le deuxième aéroport de France (Nice)..Deuxième "région" française par sa densité culturelle puisqu'il concentre 150 musées, fondations et sites de premier renom qui attirent, bon an, mal an, près de trois millions de visiteurs, les Alpes-Maritimes disposent aussi de douze casinos et centres de jeux qui  forment le fond du tourisme haut de gamme...

Il n'est par conséquent, pas étonnant que le tourisme constitue, depuis plus de 100 ans, le moteur du développement économique et démographique de la Côte d'Azur. Ce secteur qui concerne directement près d'un emploi sur cinq et indirectement 40% des actifs, reste cependant fragile. En effet, il demeure très dépendant de la conjoncture nationale et internationale. Dans ce département de 4300 km2 qui enferme le parc du Mercantour, plus de 82% de l'économie est tournée vers le tertiaire. Tête de pont fort emblématique de ce secteur économique : Sophia-Antipolis qui fête cette année son quarantième anniversaire. "Crée" en 1969 entre Nice et Cannes dans une pinède de 2400 hectares sur les communes d'Antibes, Biot, Vallauris, Valbonne et Mougins, cette technopole regroupe plus de 1300 entreprises du monde entier dont plus de 900 sièges sociaux. Parmi ces entreprises qui emploient sur le site, près de 37000 personnes, se trouvent des grands noms de la recherche scinetifique de pointe dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication, des multimedias, des sciences de la vie (médecine et biochimie), de l'énergie, de la gestion de l'eau, des risques, du développement durable : CNRS, Toyota, Air France, Chanel, Bayer, France Telecom, Galderma...En ce sens, Sophia Antipolis constitue une réplique à l'échelle de la France de la Silicon Valley.



Autant d'atouts et de ressources ne peuvent qu'aiguiser les appétits politiques. Sur ce plan, il vaut mieux être de droite pour détenir un mandat local et prendre appui sur le département pour se forger un destin national. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les maires successifs de Nice sont devenus parlementaires et ministres, de Jean Médecin à l'actuelle tête d'affiche départementale, Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, surnommé par ses adversaires "Motodidacte". Sous son autorité, le département a néanmoins réussi le grand chelem pour les législatives de 2002 en ravissant les neuf sièges. Bis repetita en 2007 avec en plus, sept des neuf sortants réélus au premier tour!

Pour autant, cette ancienne terre des princes de Savoie- ne se repose pas sur ses lauriers. Sous la férule des élus locaux, elle poursuit son développement social et économique. Parmi les grands chantiers à venir : le réaménagement du port de Nice, deuxième port  de croisière de France, l'étude de silos enterrés pour le transport de ciment, un nouveau plan de mouillage pour gagner 10% de places supplmémentaires. Le conseil général a prévu, pour enrayer la crise économique, d'investir plus de deux milliards d'euros à répartir sur plus de 1450 chantiers dans de nombreux domaines : transports déplacements, enseignement supérieur, développement durable et environnement, solidarité, collèges. Près du tiers de ces chantiers concernent le réseau routier. A terme, le TGV devrait drâiner plus de touristes en mettant Paris à 3h50 de l'ancienne Nikaia.
Début des travaux en 2020.



                               Ce plaidoyer en faveur de notre département honore Monsieur Jean de la Faverie, de "Politique Magazine", revue que je lis occasionnellement, nous flatte et nous honore, même s'il convient de préciser que la partie provençale du département, la mienne d'ailleurs, n'est pas vraiment une ancienne "terre gênoise" ni une ancienne "dépendance des princes de Savoie". 
Il souligne bien le volontarisme public et privé dont nous avons fait preuve et qui a directement conduire à cette indéniable prospérité dont Sophia Antipolis est une brillante vitrine que, derrière mon côté mi-paysan mi-vieille France, je défends aussi.
Il reste toutefois que ce dynamisme présente toutefois le double inconvénient d'être trop axé sur le tertiaire et sur le tourisme "de masse" et donc à la merci d'un retournement de conjoncture internationale-j'en sais quelque chose- et, ce qui va avec finalement, de ne pas trop correspondre au "développement durable" de par l'importance de la spéculation immobilière et de la sururbanisation avec des terres à l'abandon dans l'arrière-pays.
Autant de points qui m'ont poussé aussi bien à réfléchir à une transposition du modèle "vendéen" dans notre département, plus conforme au "développement durable" et à m'investir dans de multiples combats pour la défense du terroir et de ses professions "traditionnelles": métiers d'art, maraîchers, agriculteurs, restaurateurs, petits commerçants heureusement encore nombreux!
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  • : Le blog de JEAN DU TERROIR
  • : Dans un contexte où il va falloir cesser bientôt de "vivre au-dessus de ses moyens", nos contitoyens devront choisir entre travailler dans des secteurs productifs pour financer leur Etat-Providence ou renoncer à financer leur Etat-Providence et se remettre au goût du jour certaines habitudes traditionnelles comme le jardinage ou les solidarités de voisinage.
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